Ils ont dit
Nous ne pouvons pas grand-chose contre la force des représentations. Longtemps le mal eut la tête blonde et les yeux bleu acier du nazi ; il s’incarna ensuite dans l’agent de l’Est à la mâchoire carrée, à l’imperméable mastic ; maintenant, c’est le djihadiste basané et barbu. L’ennui, évidemment, c’est que des tas d’excellents hommes ressemblent trait pour trait à ces caricatures.