Sans appel

Publié le par la freniere

Toutes ces vies qui s’en vont
Sans appel
Sans personne pour leur tenir la main
Au moment de l’ultime passage
Ces bibliothèques qui se vident d’un trait
Ces pages qui s’envolent
Sans que personne ne les lira jamais
Ces bribes d’existences
Aujourd’hui diffuses dans l’espace
Comme des ailes d’oiseau déployées
Contre l’azur
Ces lumières qui s’éteignent
Dans le brouhaha morbide des mouroirs
Peut-être s’allument-elles ailleurs?
Pour le meilleur
Pour le meilleur
Un dernier soupir
Chargé de tous leurs avoirs
Merci monsieur Lanteigne
Merci madame Dubé
Merci à vous
Merci à grand regret
Merci d’avoir étés
Et de nous avoir faits

Pierre Landry

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