Aphorisme du jour
Le principal reproche que l'on peut faire à l'humanité, c'est l'homme.
les mots de la vie
Le principal reproche que l'on peut faire à l'humanité, c'est l'homme.
pour Lise Ouanye, ça c’é passé à Pouinte-aux-Trembles. Vous connaissez pas Pouinte-aux-Trembles ? Bin, c’é au boutte de l'île de Môtréal, dans l'esse complètement, là où ça sentait souvent les oeufs pourris à cause dés usines, dés raffineries d'pétrole...
Quelque chose qui ne fane pas, qui ne blesse pas, un amour d'altitude. Ainsi j'écris ma vie dans ses tout petits plis. Ses moindres rocailles. Ses herbes maigres. Sa farouche détermination. L'amour sauve, ai-je écrit un jour ? Oui il sauve, puis valide...
Le mal n’est jamais spectaculaire à ses débuts. Le mal commence toujours gentiment, modestement, on pourrait dire : humblement. Le mal s’insinue dans l’air du temps comme de l’eau sous une porte. D’abord presque rien. Un peu d’humidité. Quand l’inondation...
Du haut de ma cage thoracique, la parole s’élance. Une phrase, tête en bas, s’affale sur la page. Les mots se cognent entre eux, laissant des ecchymoses sur le grain du papier. Mes feuillets sur la table sont comme l’eau sur terre, l’azur dans le ciel....
L'éternité nous est si native et profonde qu'il nous faut bien, de gré ou non, être éternels... Angelus Silésius traduit par Roger Munier
L'air du temps est irrespirable, or nous continuons à respirer. Serions-nous déjà morts ? Christian Bobin
Je vois des paysages de l’autre côté de la nuque, d’autres visages dans les yeux, les gestes avant la main, les mots derrière les lèvres. Des oiseaux chauves tombent du ciel. Des anges trop pesants pour voler s’agrippent aux fils électriques, aux poteaux...
Le ciel tartine de bleu sa journée. Bleu béatement ouvert, muet, vide. Bleu de coulure sur le mur de l'été. Bleu niais de paupière fardée. Bleu fade, virtuel, qui ne pose aucune question. N'imagine aucune réponse. Dans mon agitation à me vouloir vivante,...