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Chet Baker vu par Uno Svensson

Chet Baker vu par Uno Svensson

Eternité, laisse ta place quand le silence balaie les scories de la fête Le musicien est mort Cuivre cloué au silence, la nuit est blanche comme de la poudre Dans la gorge dorée d’une trompette, haché en mélopées sanglantes, le sanglot s'est tari, les...

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Des bruits de pas

Trop de béton comprime le torse de la terre. Les muscles s’anémient. Avec les mêmes pierres, les mêmes arbres, les mêmes eaux, on a fait d’un jardin un hinterland affreux où la vie se consume en gaz carbonique. Le regard et le temps ne coïncident plus....

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Lettre indésirable

Lettre indésirable

Preuves un peu trop lourdes de la dégénérescence humaine, Il m'est parvenu que de singuliers citoyens français m'ont dénoncé à vous comme n'étant pas du tout au nombre de vos approbateurs. Je ne puis, messieurs, que confirmer ces propos et ces tristes...

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L'hôte insolite

Je ne dilapiderai pas le silence. Mon corps j'en connais les parages et les raccourcis et j'en aime les éclats et les défaillances ; je ne l'habite pas par plaisir mais il me suffit. Je ne dilapiderai ni le silence ni l'espace lourd de mon corps et des...

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Les muscles du temps

Lorsque la terre a besoin d’eau, on ne lui offre que des larmes. Des semblants d’humains vont et viennent. Même si la réalité n’a pas besoin de moi, je laisse quelques mots là où la beauté s’abîme. J’enfouis mes secrets dans la vase des heures. J’adhère...

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Ils ont dit

Quelle merveille que l’espérance, elle est éternelle ; moteur joyeux de la jeunesse, et encore plus présente dans la vieillesse qui en sait tout le goût vivifiant et pertinent. En fait, elle est ce que nous y mettons de possiblement vivant. Ile Enige...

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À perte de lumière

Parc Forillon août 2009 parmi les conifères à perte de lumière quelques rencontres impromptues dans la nuit noyée par le vin et l’embrun un ours solitaire au bout de la terre des ports épiques qui dressent leur phare comme unique défense éléphants d’un...

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Mon Olivine

Mon Olivine Ma Ragamuche je te stoptatalère sur la bouillette mirkifolchette J’aracramuze ton épaulette Je crudimalmie ta ripanape Je te cruscuze Je te golpède Ouvre tout grand ton armomacabre et laisse le jour entrer dans tes migmags Ô Lunèthophyne je...

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Les perdus de vie

Tristan Cabral. Ce petit bonhomme est un immense poète. L'un des plus puissants et des plus sensibles qu'il m'ait été donné de lire et de connaître. C'est un pitre génial, avec le cœur toujours tapi sous la casquette. Digne héritier des plus grands, tels...

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Tant de vies

J ’ai rêvé tant de vies dont tu n’as pas idée je les ai toutes vécues je les ai toutes senties j’en porte la trace et le bruit, les nuits ne suffisent pas pour me remémorer nul besoin de vivre dépareillé de vivre loin d’oublier je les retiens comme d’autres...

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