Le lézard du lounge
Les cils tombés d’autant de caresses
je souffre d’images brutales
aux odeurs évanouies
excédé de lieux et visions :
l’aversion des textures du paysage
toujours antérieur
imprimé de strangulations botaniques
éternellement épeurantes.
S’il s’agit d’un «retour»
rien n’a changé,
je mourrai comme j’ai vécu :
dans un garage
le gaz au fond
rejoindre le passé
qui m’aura tant pesé.
Denis Vanier L’hôtel brûle, La Castor astral, 1992