Décès d'Henri Meschonnic

Publié le par la freniere


Blanc comme la nuit je ne dors pas
noir comme le matin je me lève
mes mains tremblent parce que je porte mon silence
il faut que je dorme pour retrouver mes paroles
je tiens bon pendant des temps pour te marier à mon bonjour.

Parce que ton silence est une naissance
ta gorge est serrée tu ne peux plus faire un mot
les larmes filtrent la joie comme une essence
tu commences tu veilles même quand tu dors.


Henri Meschonnic

décédé le 8 avril 2009


Publié dans Poésie du monde

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