Jean Mambrino
Jean Mambrino est né à Londres en 1923 d’ancêtres florentins, andalous et champenois. Il est chargé de la chronique littéraire et dramatique des Études.
La poétique de Jean Mambrino se situe d’emblée dans la ligne de celle des écrivains qui cherchent à traduire la réalité dans ce qu’elle a d’essentiel, la présence de l’Être en ce qu’il a de plus authentique et de plus pur...
Cette poésie, simple dans sa forme, trouve sa plus grande originalité dans la richesse d’une symbolique qui use largement du pouvoir évocateur des éléments de la Nature.
Dictionnaire de Littérature Française (Bordas)
A.C. Damour
Mambrino hérite de cette vigilance chère à des René Char, André Frénaud, Jean Malrieu, il boit la nuit à longues lampées, et le bruit de sa soif est là, sans déguisement, sans lâcheté. Poèmes-nids, sans arbre, sans terre, et qui pourtant font une présence à deux dans la page, lèvent un verre à la santé du désastre, et nous enracinent dans cette petite verticale fragile du dedans : le poème.
Dominique Sampiero, Le Matricule des Anges, décembre 1993/janvier 1994
Les larmes d’un enfant
Le Veilleur aveugle, Mercure de France, 1965
Clairière, Desclée de Brouwer, 1974
Sainte Lumière, Desclée de Brouwer 1976
L’Oiseau cœur, Stock, 1979
Ainsi ruse le mystère, Corti, 1983
La Ligne de feu, Corti, 1986
La Saison du monde, Corti, 1986
Le Mot de passe, Corti, 1987
Le Chiffre de la nuit, Corti, 1989
Le Palimpseste ou les dialogues du désir, Corti, 1991
Casser les soleils, Corti, 1993
N’être pour naître, Corti, 1996
L’Odyssée inconnue, L’Harmattan, 1996
Le Théâtre au cœur, Desclée de Brouwer, 1996
Le Centre à l’écart, Librairie Bleue, 1998
L’aube sous les paupières, Librairie Bleue, 2000
L’Hespérie, pays du soir, Arfuyen, 2000
La pénombre de l’or, Arfuyen, 2002
L’Abîme blanc, Arfuyen, 2005
Le Chant profond, Corti, 1985
Lire comme on se souvient, Phébus, 2000
La Patrie de l’âme, Phébus, 2004