Kenneth White
Poète, écrivain, fondateur du mouvement géopoétique, Kenneth White, d'origine écossaise, vit en France depuis trente ans.
Son œuvre immense et multiple, écrite à la fois en anglais (les poèmes, les récits) et en français (les essais), traduite aussi en d'autres langues, lui vaut d'être considéré, sur le plan international, comme un auteur de tout premier ordre dont les travaux ouvrent un nouvel espace.
Récits
Les Limbes incandescents (Denoël-Lettres nouvelles 1976, Denoël 1990)
Lettres de Gourgounel (Les Presses d'aujourd'hui 1979, Grasset-Cahiers rouges 1986)
Le visage du vent d'est (Les Presses d'aujourd'hui 1980)
Les Cygnes sauvages (Grasset 1990)
La Maison des marées (traduit de l'anglais par Marie-Claude White). –Albin Michel, 2005. 23 cm. – – [Témoignage sur sa maison bretonne].
Le rôdeur des confins (traduit de l'anglais par Marie-Claude White), (Albin Michel 2006).
En toute candeur (Mercure de France 1964)
Le Grand Rivage (Nouveau commerce 1980)
Scènes d'un monde flottant (Grasset 1983)
Terre de diamant (Grasset 1983)
Les Rives du silence (Mercure de France 1998)
Limites et marges (Mercure de France 2000)
Le passage extérieur (Mercure de France 2005)
L'anorak du goéland in L'Ermitage des brumes (Dervy 2005)
Un monde ouvert (Gallimard, collection Poésie à paraître)
Une apocalypse tranquille (Grasset 1985)
L'Esprit nomade (Grasset 1987)
Le monde d'Antonin Artaud (Editions Complexe 1989)
Hokusaï ou l’horizon sensible – Prélude à une esthétique du monde (Terrain Vague 1990)
Le plateau de l’albatros : introduction à la géopoétique (Grasset 1994)
Les finisterres de l’esprit (Editions du Scorff 1998)
Une stratégie paradoxale : essais de résistance culturelle (Presses Universitaires de Bordeaux 1998)
Le chemin des crêtes, avec Stevenson dans les Cévennes" (Etudes et Communication Editions 1999, 2005)
Le poète cosmographe (Presses Universitaires de Bordeaux 1987)
Le lieu et la parole: Entretiens 1987-1997 (Editions du Scorff 1997)
Le champ du grand travail (Didier Devillez Editeur 2003)
L'Ermitage des brumes (Dervy 2005)
La beauté est partout
In: Limites et marges, Mercure de France, 2000. Traduction : Marie-Claude White)
n’aurions-nous que ces rochers
dispersés sur la plage
(le vent ce soir
souffle fort et il pleut sur la mer)
combien
nous pourrions apprendre
car vivre
dans le concert des rochers
est possible
et celui-là qui connaît parfaitement
un seul rocher
dans son être dense
et son rapport
avec ciel et mer
a sans doute parole plus vraie
pour les frères humains
que cet autre qui ne cesse
de vivre et pourrir
dans l’entassement des cités
qui ne disent rien
de la vie
In :Le Grand Rivage,Le nouveau commerce, 1980
Ici, sur l'île aux oiseaux
j'ai retrouvé mon être vrai
qui est incandescence
la pensée à peine perceptible
perdue dans l'immanence. »
In : Mahamudra, Mercure de France, 1987
Kenneth White