Dans la poudre des météores
J'ai soutenu l'insoutenable
Et défendu l'indéfendable
Du faible abusé sans réserve
-J'avoue y avoir pris plaisir-
Flatté bassement le puissant
Stigmatisé d'autres les tares
- Aux miennes toutes les complaisances-
Je n'en conçois aucun regret
Le regret ne saurait dissoudre
Les suppurations de mon âme
Qu'importent le temps du sommeil
Où s'engluent nos instincts barbares
Pour peu que vienne un jour le
Temps de l'éveil et du refus
La lame amputant les bubons
Des pestes par nous cautionnées
Le dense n'est jamais acquis
On n'atteint le profond sans risques
Les carnages antérieurs
Sont les miroirs honnis. Oh fais
Que chaque acte, chaque pensée
S'attache à réduire en mirages
Que nos avancées dilueront
Dans la poudre des météores
Savoir qui l'on ne veut pas être
Pour l'avoir été trop de fois
Et ne pas juger l'ennemi
Mais résolument le combattre