J'étais à Victoriaville

Publié le par la freniere

J’étais à Victoriaville vendredi. C’est tout à fait par hasard si je n’ai pas été gazé. J’ai vu une brute énorme matraquer une jeune fille sans raison. Un autre mastodonte masqué lancer une grenade fumigène près d’un groupe d’enfants. J’ai vu des gens manifestant pour la première fois et ayant toujours eu du respect pour la police avoir soudainement honte pour eux. Quand les journalistes présents parlent de casseurs en oubliant de mentionner la brutalité policière (on parle carrément ici de brutalité et non de l’usage excessif de la force), on dirait qu’ils sont payés pour ne rien voir. Sans la présence des policiers, il n’y aurait jamais eu de violence à Victoriaville. C’était carrément une violence voulue et planifiée par la Sûreté du Québec. Jean Charest s’est aperçu qu’il gagnait des votes en cassant du jeune, alors il fait appel à son armée de zombies décervelés et dopés à je ne sais quoi. Si la police avait véritablement joué son rôle, elle aurait du interroger les membres publics de la mafia (en commençant par Jean Charest et Line Beauchamp) présents à Victoriaville. Dans la plupart de ses projets énergétiques (les Éoliennes de l’Érable, entre autres), le gouvernement ne respecte pas ses propres lois. Si la police protège les receveurs d’enveloppes brunes, la Commission pour la protection du territoire agricole, par contre, ne protège plus rien. Elle n’est plus qu’une simple agence avalisant la dilapidation du territoire au profit des multinationales.

Publié dans Glanures

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