La vie dans les collines
La route que j'ai prise monte à trois mille mètres
la rivière que j'ai traversée cascade à plus d'un endroit
abrupt est le sentier pour arriver chez moi
en été il se perd dans les ronces
l'hiver je vois tomber longuement sur la vallée
dans la nuit la neige à gros flocons
je regarde mon feu et j'ai du mal à croire
qu'autrefois je vivais dans les rues d'une ville.
Kenneth White