Les amoureux fervents
C’est parce que je t’écris
que tu ne perds pas ta réalité,
celle « d’avoir été ».
C’est parce que je poursuis notre conversation, au-delà de ta mort, que la pointe de mon crayon, après maintes « ruminations », fait place –et trace – à cet équilibre instable, paradoxal.
Entre le dire et le taire.
Dans la part d’inconnu que tu m’as laissé en gage.
Et que je dois chercher, coûte que coûte, à t’écrire.
Pour voir.
Pour les aveugles qui font semblant de nous lire
Et pour les amoureux fervents.*