Pour des états généraux de l'éducation au Québec

Publié le par la freniere

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La grève étudiante du printemps 2012 aura eu au moins ça de bon, nous faire prendre conscience collectivement à quel niveau le monde de l’éducation supérieure est pourri dans la province de Québec. Plus qu’un mauvais pastiche de Hamlet, ceci veut dire que l’ère du Rapport Parent est définitivement morte et enterrée. Comme tous les grands projets utopiques, il aura amené de bonnes choses, mais aussi parmi des pires. La question des études supérieures est longtemps restée en retrait sur les problèmes soulevés par les enseignements élémentaires et secondaires. Les poils de barbes des psycho-pédagogues ont blanchi, penchés au-dessus de programmes, de projets de réformes, de contre-réformes, d'ajustements, de compétences transversales, de bulletins avec des chiffres, de bulletins avec des lettres, retour aux bulletins avec des chiffres… Tout cela a vidé des millions de dollars puisés à même les poches des contribuables pour s’apercevoir que le taux de décrochage ne cessait d’augmenter et que pour le stabiliser, il fallait réduire constamment et progressivement les exigences. Le Ministère de l’Éducation du Québec, autant sous les Péquistes que sous les Libéraux, a niaisé, reniaisé et s’autopeluredebananiser (pour reprendre mon expression favorite de Jacques Parizeau) tant personne ne se rendait compte que s’il fallait de nouvelles réformes, c’était bien parce que la précédente n’avait pas atteint aux buts! Quand, dans une publicité des années 80, Mad Dog Vachon disait à Bim (Louis de Santis) dans une publicité de bière : «Ça prend pas un BAC pour comprendre ça, ça prend un BOCK!» Tout était dit de l’incompétence des fonctionnaires de ce ministère.

 

(…)

 

Jean-Paul Coupal

 

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Publié dans Glanures

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