Pour survivre
À mon amie Carmen Carmeno
J’ai sonné le tocsin des hébétudes vides
J’ai croisé les chemins de l’envers
La lune bouge entre les dents d’un loup
La peur a saisi les croisées de l’espoir
Le jour meurt à nos pieds
La rue est vide
De toute tentative d’être
Chaque matin circule
Entre nos bouches vides
Chaque aurore découpe nos mémoires
C’est l’instant
La seconde à course de moi-même
Et j’essuie la suie qui suit
La suite à venir
Pour survivre sur la pointe des pieds.
Gérald Bloncourt