Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Il suffit d'aimer

Quand la poussière guette sa proie il ne suffit pas d’un balai de sorcière pour nettoyer le plancher. Quand les os du crâne sonnent l’alarme, il ne suffit pas d’un chant du coq pour réveiller les morts. Quand les banquiers misent à la hausse il ne suffit...

Lire la suite

Le pays défendu

Tu te souviens L’hiver entre ciel et terre Nos bouches ouvertes Buvaient la neige À même les nuages Tu te souviens Du beau temps Collé à la maison L’arbre dans le foin Répondait à toutes les espérances Et le champ Où nous aimions courir jusqu’à tomber...

Lire la suite

Bel arc

aujourd’hui les oies noires sont passées, passées en 4V tout en jasant de leur été ; comme j’aime leurs voix de flèche dans les premiers jours du penche-terre ! comme j’aime passer l’hiver à les rêver les attendre dans la mer blanche, en guettant enthousiaste...

Lire la suite

Message de Christian Erwin Andersen

Message d’amitié à un lecteur qui a laissé sur « les POETIQUES II » un commentaire que j’ai particulièrement apprécié. Ce commentaire de mon poème « IMAGINE » relatif à l’assassinat de Frederico Garcia était le suivant : « d’une beauté tragique remarquable...

Lire la suite

Presque rien

Je n’irai plus errer au loin. J’ai retrouvé ma peau, mes paupières, mes pas, ceux qui tournaient en rond au carrefour du vide. Ils marchent sous mes pieds en remuant la terre. Ils caressent en montant les flancs d’une colline. Je porte dans mes vers,...

Lire la suite

On s'obstinait

On s’obstinait à renforcer des digues à haler un monde d’encre et de silence. On osait parler aux étrangers qui peuplaient nos songes. On disait ces ailleurs et ces mille riens qui comblaient le vide. Sans doute rien ne nous sera donné ce murmure de nos...

Lire la suite

Coup de gueule

Quelle grandiloquence devant les poètes morts. Ceux qui les ignoraient en font maintenant leur beurre. Pauvre Autin-Grenier, tué par la bêtise et encensé maintenant par ceux qui l’ignoraient. Il n’y a pas de freins à disque pour ceux qui veulent paraître,...

Lire la suite

Lambeaux

Après avoir laissé tomber tous leurs oripeaux Nos corps prendront-ils les couleurs de l’automne Avant de se froisser dans l’éternité grège Christiane Loubier

Lire la suite

Avec la révolte

Ce que l’on méprise nous ressemble souvent. La barbe pousse encore dans les charniers du monde. Les dépouilles ont des ongles égratignant l’abîme. À chaque jour, des hommes dorment sur les passages cloutés. Des forêts meurent sous les caterpilars. Des...

Lire la suite