Aphorisme du jour
Le froid qui nous déporte ailleurs nous rapproche du feu.
les mots de la vie
Dans les vociférations des fous de guerre, dans le cliquetis assourdissant de l’or, dans le vacarme vaniteux des marchands, dans le hurlement des sirènes ambulancières, dans le tintamarre croassant des politiciens, dans le tumulte des écrans petits et...
J’ai fui d’un Etat nazi pour me retrouver dans un Etat fasciste. Le poète israélien Natan Zakh
Ici mon inventaire Petit coin de citron plus jaune que soleil qui disparaît dans l’onde Je ne regarde plus l’impossible rencontre je ne parcours plus le chemin du désir je reste dans mon coin qui ressemble à la mort je remercie les humbles de la joie...
C eux pour qui l’odeur de l’argent est le parfum suprême ont du sang sur les mains. Leurs lieux de culte sont les supermarchés. Leurs seules prières sont pour le prix de l’essence. Ils rêvent d’atteindre le ciel en 4x4 et ils oublient d’être vivants....
Étoile filante Ou simple mouche Fourmi ménagère Ou sombre coléoptère Araignée minuscule Qui marche au plafond Orion ou ténébrion Insecte ou constellation Ils ont tous des noms L’homme a-t-il donc tout nommé Du moucheron aux galaxies Et lui quel est son...
Je vais sortir. Je dois sortir. Marcher dans les rues, écouter la ville. Voir le pas des maisons. Voir les habitants entrer dans ces maisons et en sortir. Plus que tout, je dois aller voir le fleuve, le chemin qui marche, le Magtogoek des amérindiens,...
C’est parce que je t’écris que tu ne perds pas ta réalité, celle « d’avoir été ». C’est parce que je poursuis notre conversation, au-delà de ta mort, que la pointe de mon crayon, après maintes « ruminations », fait place –et trace – à cet équilibre instable,...
Nous autres sans patrie. Nous autres étrangers sur la terre étrangère nous sommes chacun dans notre propre asile comme un sanglier apeuré, perdu au centre de la grande ville à l'heure où les chevaux vont boire, à l'heure où les assassins s'éveillent....