les mots de la vie
Il était d’âne baby c’est bien de valeur à terre dans la grande ville où l’on s’opiniâtre Il était down dans son crâne sans assouplisseur traînait son sac amer ses états d'âme suroxydés comme un petit goulag de trou pas de cou, pas de licou images floues,...
Je n’ai rien à offrir que mon vieux cœur en pot et la sève des heures dans un tigron d’espoir, la terre de mes veines, l’humus de mes mots, mes iris d’automne lorgnant l’été indien, un peu d’air, un peu d’eau, le dard d’une abeille butinant ma cervelle,...
Des années de pollens, de dérives, de vagues, des millénaires d’étoiles, de cendres et de pierres, des siècles de nuages, de salive et d’œufs frais, de chants d’oiseaux, de romances et d’os secs, la main qui fait le pain, les pieds qui dansent, les yeux...
Il faut s'asseoir un jour Pas tant pour oublier Plus pour avoir vécu Nicolas Comtois
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La Maison de la poésie de Montréal vit une période de développement importante depuis son emménagement dans ses nouveaux espaces à la Casa d'Italia, rue Jean-Talon. Le Marché de la poésie de Montréal se tiendra encore cette année sur la place Gérald-Godin...
Quand je la croise cette femme, elle me fascine. Impossible de savoir d'où elle vient, ou elle va. Des ailes semblent la porter, on ne les voit pas mais elles sont là, dans le simple de son allure. Et la bienveillance de son regard. Elle a souvent des...
Il fallait voir à la télévision l’arrivée triomphale de Ruth Ellen Brosseau dans le comté de Berthier-Maskinongé pour éprouver la honte que c’est souvent d’être Québécois. Tous ces maires et tous ces gens qui se précipitaient vers elle pour lui dire jusqu’à...
On ne sait pas rentrer les chaises de Jardin avant la pluie On ne sait pas non plus fermer la lumière Quand on est sur le point de s’endormir On ne sait plus où sont passés les sous Que l’on destinait au parcomètre On ne sait pas où est le beurre Et la...
Jack, Jack, Jack… aimait le Québec (air connu) 10 mai 2011 Car tous ceux qui pensent selon l’opinion publique ont les yeux bandés et les oreilles bouchées : pour eux, un tel contraste ne doit pas exister. Comment cela se peut-il ? Quelle force est si...
I l ne faut pas laisser les marchands faire la bombe, les soldats faire la noce, les hommes faire la guerre. Dans les dommages collatéraux, les berceaux sont des tombes. Ceux qui font des ronds-de-jambes, c’est à défaut d’avoir des jambes. Ceux qui font...
