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Youenn Gwernig

Youenn Gwernig

Youenn Gwernig (1925, Scaër, Finistère - 29 août 2006, Douarnenez, Finistère) s'est révélé tardivement dans la chanson. Il écrivait des poèmes depuis longtemps, mais il avait émigré aux États-Unis et n'est revenu en Bretagne qu'à la fin des années 1960....

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M'ouvrir le crâne

U n enfant naît à peine, des charognards l’entourent, lui préparant déjà une vie de mort-vivant, d’acheteur, de client. Que peut la richesse d’un pauvre contre la haine qu’impose le profit ? Le trop nous tue beaucoup plus que le rien. Combien sont-ils...

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Au matin de la solitude

à René Depestre s’il t’arrivait s’il t’arrivait encore d’en voir de toutes les couleurs s’il t’arrivait de trébucher dans l’herbe de ta négritude ou de prendre racine sous la lave du temps s’il t’arrivait de traverser à gué l’estuaire d’une autre solitude...

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Il mon indien

Il mon indien se porte vers la toute extrémité du monde, et puis s'y courbe vers le nord Il mon étrange branche des étoiles espace et lie infatigable toute l'architecture d'une maison construite auprès des barques mais ce sont aussi des os très lisses...

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Ils ont dit

On dit ma vie ; quelle présomption ! Rien ne nous fut donné, rien n’est jamais acquis. Nous avons tremblé, éphémère ébranlement dans l’ouverture apparente du monde, dans le feuillage frémissant du possible. Il ne reste qu’une existence derrière soi et...

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Anjela Duval

Anjela Duval

Anjela Duval, à l'état-civil Marie-Angèle Duval, est une poétesse bretonne née le 3 avril 1905 au Vieux-Marché, près de Plouaret (Côtes-d'Armor), décédée le 7 novembre 1981, à Lannion. Elle est la fille unique d'une famille de cultivateurs, et avait repris...

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Aller plus loin

I l a suffit de sept couleurs, de vingt six lettres d’alphabet, de quelques millénaires, d’un brin d’herbe, d’un homme, d’une fleur remuant son oreille dans l’air. Laissez-moi le français des chevreuils, la langue des érables, le jargon des enfants. Je...

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Aveugle

Pas vu passer les oies sauvages Pas vu le soleil dans ses yeux Pas vu le grain de sable Pas vu le caillou dans les reins Pas vu passer l’automne Pas vu la poutre ni la paille Pas vu déboucher la voiture Pas vu l’arbre dans sa gloire Pas vu la tempête...

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Ils ont dit

Chacun dans sa langue ou contre sa langue, les poètes modernes ont témoigné de la perte de l'Autre à l'heure du capitalisme conquérant et du totalitarisme vampirique. Walter Benjamin nous mit en garde contre la disparition de l'Aura, de la vibration du...

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