aphorisme du jour

Je ne vois pas la différence entre un prêtre et un vendeur de drogue. Tous les paradis sont d'artifice.

Ne jetons pas les dieux trop vite. Ils peuvent toujours servir à parler aux machines.

On a mis tant de siècles à se tenir debout, un seul écu pour s'aplatir.

La prose tourne en rond. La poésie s'élève.

Devant une fontaine, l’avare garde sa soif.

L'enfant est trop petit pour la tasse des hommes. On lui fait boire de force la lie amère du monde.

Peu importe la douleur ou la joie, c'est en aimant qu'on se trompe le moins.

Les taxis pour la vie sont toujours à la traîne. Le corbillard, lui, arrive toujours à l’heure.

Quand les enfants sortent de l'école, la tête plus lourde qu'un cartable, ils en savent un peu moins. Ils apprennent à mentir.

Il ne faut pas aller bien loin pour revenir de tout.

Aphorisme du jour