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prose

L'utérus des étoiles

Nos racines commencent dans l’utérus des étoiles. Elles ramifient dans l’eau jusqu’au caprice du feuillage, jusqu’au poids du parfum, jusqu’aux gestes des mains, de l’abeille au pollen, de la source à la mer, de la poussière au ciel. Les oiseaux sont...

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Va chercher!

Va chercher. Va chercher ! L’oreille comme un chien rapporte la musique. Un doigt s’évade de la prison des mains et crochète le poing d’une simple caresse. Je joue aux billes avec les mots. J’en fais des p’tits bateaux, des toupies, des proverbes sans...

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Une devise sans pays

D ans la tête des vieux, le sang des soldats morts tache encore les bas bleus des lavandes. Recherchant la tendresse, je la trouve parfois au milieu des ordures et chez les chiens sans maître. Qui s'approche du cœur quand je dors la nuit? À qui est l'ombre...

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Les chemins perdus

Je ne suis plus là. Je ne suis pas où vous croyez. Nombre dissous parmi les nombres, j’ai perdu ma trace. J’ai traversé la route. Je suis là-bas. J’ai crevé l’écho, l’écho même de l’écho. Je suis dans l’invisible. Les mots ont pris la forme de mon corps....

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Le vent bleu

L e temps qu’on met pour être un homme emprisonne l’enfance. Si vivre était au moins un jeu de cirque, un jeu d’enfant. Malheureusement, c’est devenu un jeu de rôles qui ne sont jamais drôles, un jeu de guerre, un jet de pierres, une roulette russe, une...

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La tendresse des abeilles

Mon encre passéiste s'éloigne de la ville. J'ai peur des bombes et de l'acier, du plexiglas et des monnaies, de l'essence et des bavures du progrès.Quand la mémoire est en berne, tous les marchands nous bernent. Par peur de vivre, il y a toujours des...

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Quand les mots sont des balles

C haque geste porte en soi le sacré, c’est pourquoi il faut agir par amour. L’homme qui tue pour le profit, un drapeau, une croyance ou par pure méchanceté, c’est son âme qu’il tue. L’acte créateur est le seul qui enrichisse l’homme. Quand l’enfant compte...

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Quand les géants vacillent

Quand les géants vacillent sur le socle du monde, les nains se perdent dans leurs bottes de sept lieues. Où bat le sang? Où bat le temps? Où va le chant? Où va le vent? Où vont les cris des suppliciés? Où bat le cœur des mal aimés? Où vont les larmes...

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Dans le bol d'un crâne

L es enfants jouent à la marelle là où les pas des vieillards grignotent l'espérance. Le revolver du temps nous tire dans le dos avec ses balles chargées de sang. Que pouvons nous y faire? Nos mots ne sont que des balles à blanc. Ils traversent la nuit...

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Des mains de mendiants

Enfant, j’ai tant joué à mourir. J’en ai pris mon parti. Ce n’est pas la mort qui me révolte mais ce qu’on fait de la vie. Dans l’immense avoir du monde se cachent des mains de mendiant. Le mot nuage glisse une larme dans la phrase. Un verbe la ramasse...

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