Monsieur Parizeau
VLB LANCE UN APPEL
À LA SOLIDARITÉ LINGUISTIQUE QUÉBÉCOISE
À L’OCCASION DE LA PARUTION DE
Monsieur Parizeau — la plus Haute Autorité
Le 5 juin dernier, à la suite du décès de Monsieur Jacques Parizeau, j’ai écrit une série de courts billets sur ma page Facebook – un recueillement sur ce que j’avais vécu avec lui, avec son père, Monsieur Gérard Parizeau, avec sa première femme Madame Alice Polanska et avec Madame Lisette Lapointe, sa conjointe. Plusieurs de mes 75 000 lectrices et lecteurs m’ont suggéré de faire un livre de mes courts billets. J’ai donc passé les mois de juin, juillet et août à réviser en profondeur mes textes, à leur ajouter tout ce que je n’avais pu écrire sur ma page Facebook, approfondissant ainsi mon recueillement sur la plus Haute Autorité. Ceci étant dit, je tiens à vous rappeler que le Conseil des Arts du Canada a pénalisé les Éditions Trois-Pistoles en soustrayant 20 000 $ de notre subvention, soi-disant parce que nous n’avions pas payé les droits que nous devions à nos auteurs. C’était une erreur que le Conseil des Arts du Canada a reconnue… mais trop tard pour nous remettre le fameux 20 000 $ soustrait de notre subvention. Une décision pour le moins étonnante du Conseil des Arts fédéral quand on considère que les Éditions La Courte Échelle, en déposant leur bilan plus tôt cette année, avouaient devoir plus de 320 000 $ à leurs auteurs pour les années 2013 et 2014 tout en ayant reçu du Conseil des Arts les subventions promises! Cherchez l’erreur!
Je vous rappelle aussi que, selon une directive ministérielle de Parimoine Canadien, les éditeurs québécois qui reçoivent des subventions de cet organisme sont forcés d’en faire état en français et en ANGLAIS dans leurs ouvrages et par-devers tous leurs documents officiels. Je m’attendais à une levée de boucliers de la part des auteurs et des éditeurs québécois. L’Union des écrivains québécois est resté muette sur le sujet jusqu’à ce jour, tandis que l’Association des éditeurs a déjà obtempéré lâchement au chantage de Patrimoine Canadien, son site web en faisant foi. Il semble donc que les Éditions Trois-Pistoles seront la seule maison à refuser ce bilinguisme qui contrevient à la Loi 101 faisant du français la langue officielle du Québec et sa seule langue d’usage. Voilà pourquoi je fais appel, au-delà de toute partisanerie, à votre solidarité. Perdre ainsi de 30 000 $ à 60 000 $ pour l’année 2015 seulement représente une petite fortune pour une maison comme la nôtre. Mais la liberté a un prix et nous sommes prêts à le payer… en vous demandant votre collaboration.
En même temps que paraîtra au coût de 24,95$ l’édition régulière de Monsieur Parizeau — la plus Haute Autorité, le 4 novembre prochain, sortira des presses de notre imprimeur Marquis une édition de luxe de l’ouvrage : tirage hors commerce de 266 exemplaires, numérotés à la main, dorés sur tranches, avec coupe fil et boîtier estampillé or, autographiés personnellement. Cet ouvrage vous est offert au coût de 200 $ en souscription d’ici le premier décembre prochain. Après cette date, il en coûtera 250$ pour se procurer cet ouvrage somptueux. Nous comptons sur votre appui. Il est temps, grand temps, de nous libérer du gouvernement fédéral qui, je le souligne une fois de plus, tient à la gorge les éditeurs et les auteurs québécois, puisque plus de 70% des subventions que ceux-ci reçoivent vient d’Ottawa. Monsieur Parizeau – la plus Haute Autorité, n’est-ce pas là le plus beau des cadeaux de Noël qu’on puisse s’offrir et offrir… dans l’enthousiasme d’une liberté sans compromis, LA NÔTRE, celle de notre nation française, patriote et complice? Vous pouvez commander l’édition de luxe de Monsieur Parizeau — la plus Haute Autorité en visitant notre site internet (editionstrois-pistoles.com), en consultant la page Facebook Victor-Lévy Beaulieu, par courriel (vlb2000@bellnet.ca), en téléphonant au 1 (418) 851-8888 ou par la poste à l’adresse ci-dessous.
Victor-Lévy Beaulieu
Éditions Trois-Pistoles
31 route Nationale est
Trois-Pistoles
GOL 4KO