Passage à gué
Publicité
Juillet s'en ira sans faire de bruit à la recherche de son passage au fil des jours perdus, il est 20 h 40, le vert forêt migre au noir sur fond rose et tendre violet gris qui vocalise devant le miroir en attendant l'apparition de la Grande Ourse. Quelque part dans le maquis du lac Proust, les inséparables amoureux s'imprègnent en silence du couchant. À minuit passé, ce couple princier de Huards prendra l'écho à témoin. La nuit chavirera. Il n'y pas de chants plus beaux au coeur de l'été. Mon coeur, nous serons remués comme au plus profond de l'éblouissement.
