Un bon jardinier
Le paysagiste Gilles Clément explique qu'il annule ses engagements avec l'État. Décision dictée par l'élection de Sarkozy, qu'il juge porteur d'un projet néfaste pour la planète.
Sa radicalité détonne dans le paysage français, où les frontières politiques s'amollissent jusqu'à faner. Le théoricien du «jardin planétaire», créateur du parc André-Citroën ou du jardin du musée du Quai-Branly, annonce qu'il annule «la totalité des engagements pris auprès des services publics et privés sur le territoire français, à l'exception des instances officielles ou non officielles où, de façon avérée, s'établit la résistance». Explications du jardinier-écrivain, dont le dernier livre s'intitule Une écologie humaniste
Pourquoi cette prise de position publique ?
Je refuse de cautionner un projet qui va dans le sens d'une destruction de la planète et n'est pas conforme à ce que j'estime humainement acceptable.