Comment va le monde ?

Publié le par la freniere

Esclavage banalisé, mépris de l’humanité. Au nom, au nom ? Du progrès ? Non, du profit. Juste la fin qui change, cette fin qui justifie n’importe quels moyens et la faim toujours décime l’humain.

 

Les pieuvres de l’industrie, les grands groupes financiers, agro, commerciaux, miniers, pétroliers, banques, trusts, dynasties, lobbies avec la bénédiction de l’OMC,  du FMI…

 

Holdings, consortiums, pools, blocs multicartes, multimillionnaires, obsédés du concentrer pour mieux accumuler, multinationales dressées à mutiler. Politiques, cartels, mafias, tous bardés de lard dans le même plat.

 

Un génocide de haut vol, le plus organisé de toute l’histoire. Les valets du pouvoir croyant pouvoir échapper à leur propre extinction, bâtissent des empires du sang et de la sueur de leurs congénères. Hissés au sommet de dynasties aussi raffinées que cruelles, ils fusionnent, s’entredévorent, hydre invincible et multicéphale. Il n’y a plus un lieu, plus un sanctuaire où la bête ne s’est infiltrée. Coupez une tête, c’est mille qui repoussent et encore plus arrogantes ! Quelle formidable prise de conscience pourrait les trancher toutes d’un seul coup ? 

 

Sommes-nous tous complices et serviteurs dans nos amnésies quotidiennes ?

 

 

Mal, le monde va mal. Bien, le monde va bien. Tout est question de point de vue, de point de bourse. Liberté, égalité, fraternité : le paillasson sur lequel l’économie mondiale s’essuie les pieds. Les droits de l’Homme imprimés sur du papier toilette recyclé,  une bonne blague dans les somptueux cabinets.

 

 
Comment cela va t’il donc ? Juste une question de flux, de transit… Certains amassent et retiennent, tandis qu’une multitude d’autres se vident jusqu’à ce qu’ils en crèvent.

 
 
 

Cathy Garcia

 

Publié dans Poésie du monde

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