Il y a l'ombre
Il y a le drame ordinaire du calendrier
Qui numérote en noir les jours
Pour en faire des vies
Il y a aussi les cadrans
Qui tiennent l’heure
Mais ne retiennent pas le temps
Puis il y a l’ombre
Qui traque pas à pas les aiguilles
De toutes les horloges du monde
Ne crains pas tant
Le temps qui fuit
Que la mort qui l’abolit