J'ai mal à ma région
Au Parc éolien industriel de l’Érable, les travaux tirent bientôt à leur fin. Les travailleurs semblent heureux. Il y a eu le party des grutiers. Bravo! Le succès, l’abondance et l’argent semblent couler à flot! Tout va bien selon les journaux locaux. Mais en réalité, rien ne va.
Le Gouvernement aurait pu les payer à rester chez eux. Ça aurait été moins dérangeant pour la population des localités, plus payant et moins frustrant pour l’ensemble des Québécois.
L’augmentation et le surplus d’électricité pour plusieurs années, quel gaspillage! Tout va bien, oui, mais pour quelques-uns seulement!
Je partage la même douleur que l’opinion émise la semaine dernière. Moi aussi, j’ai mal à ma région. Au village de St-Ferdinand, il suffit de monter la côte de l’Église pour voir l’ampleur du désastre planté verticalement dans notre horizon. La tranquillité des paysages majestueux n’existe plus.
Avec tous ces projets d’agrandissement de parcs à venir, nous serons cernés de tout bord de tout côté par ces industries à ciel ouvert.
Je considère que nos décideurs ont saboté inutilement nos plus grandes richesses : la beauté des paysages et la quiétude de la vie communautaire et sociale.
Dommages permanents irréparables à moins de les démanteler au plus tôt. Mais le feront-ils un jour?
La réalité a dépassé la fiction. Je fais semblant que tout va bien. Pour ma part le rêve est terminé.
Diane Boucher, résidente de St-Ferdinand
Le 21 septembre 2013