Val-David, le 13 avril 2011 – Alors que se prépare la 11e présentation du Symposium international d’art in situ de la Fondation Derouin, qui aura lieu cet été sur le site des Jardins du précambrien de Val-David, le directeur artistique René Derouin tient à faire le point sur l’avenir de ce projet en marche depuis maintenant 16 ans. Pour l’artiste et sa femme Jeanne Molleur qui ont tenu cette institution culturelle à bout de bras depuis les débuts, le symposium 2011 doit consacrer la vocation des Jardins du précambrien et confirmer la pérennité de ce site dédié à l’art en environnement naturel, devenu au fil des ans à la fois une richesse et un attrait touristique importants pour la communauté de Val-David et des Laurentides. | L’importance du legs La notion de legs est essentielle aux yeux de René Derouin, qui voit dans les Jardins du précambrien un héritage qui doit se transmettre à travers les générations au sein du territoire où il s’est développé : « Il y a trente-cinq ans, lorsque je me suis installé à Val-David, j’ai découvert un système de valeurs pratiqué par la génération des colonisateurs, les premiers résidants, à savoir que l’achat d’un terrain, par-delà les actes officiels, devait constituer la transmission d’un bien pour les besoins de ma famille, comme on le faisait ici depuis le début, de familles en familles » affirme-t-il à ce sujet. « Les différentes phases d’agrandissement du site ont été réalisées en respectant cette façon de faire. Après maintes discussions, les deux familles concernées avaient promis de faire de moi l’héritier de la terre sur laquelle je voulais agrandir, même si je devais toutefois trouver le moyen de l’acheter » ajoute-t-il afin de préciser son point de vue. | La multiplicité du legs En ce qui a trait aux Jardins du précambrien, la nature du legs est multiple et peut s’exprimer à différents niveaux. Sur le plan géographique, le territoire a été façonné à l’ère du précambrien, les immenses roches qu’on y retrouve ayant été déplacées par le mouvement des glaciers ; un legs géologique en quelque sorte. L’idée de legs est également présente sur le plan humain et communautaire, tel que décrit dans le paragraphe précédent. Enfin, le 11e symposium proposera une vision plus abstraite du legs, les artistes invités étant appelés à exprimer leur perception personnelle de cette notion universelle. Aux yeux du directeur artistique René Derouin, le concept de legs doit ainsi être perçu dans sa globalité. Rappelons que le 11e Symposium international d’art in situ des Jardins du précambrien se déroulera du 16 juillet au 10 octobre prochains. Les détails de la programmation seront annoncés prochainement. Informations pour le public : www.jardinsduprecambrien.com, Facebook : Les Jardins du précambrien | |