Aphorisme du jour
Certains passent leur vie à s'en faire un linceul.
les mots de la vie
Lorsque le temps s'arrête à un moment rare, l'horloge se coince à une heure grave ; les yeux se plissent, la peau se froisse, l'épiderme est à l'envers. Pour traduire sa bonne mine sur les façades de la ville, on essaie de griller sa peau sous quelques...
Ta présence nous suit. J’emmêle ma parole à ton vaste silence. Quand l’hiver perdure tu roules dans la nuit la bosse du courage pour relever nos pas. Le bruit du linge sur la corde me rappelle tes gestes, tes bras ouverts sur la vie quand tu pliais les...
Nous sommes nés de toi. Tu renais en chacun. Tu ouvres la lumière dans la nuit du silence. Tu nous regardes encore. Tu veilles sur nos jours. Tous les petits-enfants ont gardé ton sourire. C’est pour toi qu’ils avancent et courent dans la vie. Ils ont...
C'est par les femmes que tous les hommes naissent et apprennent à parler.
Que faire d'autre. Je me tiens debout comme un pari jeté contre la mort.
Il ne faut pas confondre les allumeurs de feux et les semeurs de cendre, la foi dans les chimères et le feu des chamans, le murmure de la source et le chant des sirènes.
(hommage à Raphaël Confiant et à tous les "chabins" du monde) Un rien parfoisFait obstacle à l’éclosionDe la parole Il y a des paresses inexplicablesDes oublis fertilesQui opacifient le front des hommesLe coma des motsComme associé au coma des pierres...