J'accuse
J’accuse
Les grands éditeurs français ne ne pas avoir fait leur boulot concernant la poésie et de ne pas subventionner des revues de poésie.
J’accuse
La plupart des libraires d’avoir délaissé la vente des recueils de poésie au profit du profit
J’accuse
Les médias petits et grands d’avoir délaissé la lecture et la promotion de la poésie sans raisons apparente
J’accuse
L’enseignement de ne pas avoir su prendre le virage de la pédagogie de l’enseignement et de la transmission de la poésie ancienne et moderne.
J’accuse
Les poètes d’avoir subi ce délaissement massif sans une révolte à la hauteur du défi poétique et commercial qui leur était proposé et en cultivant l’illisibilité.
J’accuse
Les CONSERVATEURS de bibliothèques et médiathèques de tout poil de négliger de mettre dans leur fonds des poètes contemporains.
J’accuse
Les pouvoirs publics de sélectionner sans critères évidents la répartition des rares subsides encore donnés à la culture et de les raréfier à l’envie
J’accuse
Les revuistes d’avoir sacrifié les revues papier pour les revues Internet qui ne sont pas plus lues que leurs sœurs ainées sacrifiant à une illisibilité insidieuse.
J’accuse
Les lecteurs potentiels d’une frilosité maladive devant l’écrit en général et la poésie en particulier.
J’excuse
Tous ceux qui contre vents et marées ont piloté un frêle esquif à leurs risques et périls pour maintenir en sursis la poésie que nous aimons.