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Une flamme vacille

À chaque jour, de lâcheté en lâcheté, de honte en honte, malgré le froid, les pierres qui saignent, les rêves qu'on mutile, les enfants qu'on habille en soldats et en hommes, un arbre monte plus haut que lui et la vie s'y raccroche. Quelque chose remue...

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Quand le soleil se lève

Le monde entier achète la mort, bien emballée sous vide. L'homme a remplacé le cours de la vie par le cours de la Bourse, le cours des ruisseaux par des cours à scrap, la course à pied par la course aux aubaines. Le cœur fait chambre à part à l'hôtel...

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Ile Eniger: Terres de Vendanges

Ile Eniger: Terres de Vendanges

Le dernier recueil de Ile Eniger vient de paraître, "Terres de vendanges", Chemins de Plume/Poésie - 14 Euros (Port inclus). Une écriture essentielle. Cette langue de simples, de racines, ne ment pas. Aussi juste et sereine que ce qui recommence sans...

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Francopolis de juin est en ligne

Walkyrie Waltz Il n'y a plus de rizières Dans la fraîcheur du napalm Plus un cratère plus une dune Juste une patinoire Sur laquelle glisse le feu nucléaire Et ses irradiations maléfiques Une fleur de métal sur la poitrine Comme une couronne mortuaire...

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À l'écoute

J'ai fermé la radio. J'écoute fondre la neige et la sève monter dans l'ascenseur de l'aubier. Le cœur de l'arbre grandit à chaque nouvelle pousse. Ont-elles conscience les racines qu'elles font croître les arbres ? Ont-ils une âme ces oiseaux qui effleurent...

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Ils ont dit

La tolérance est la première condition du bien-être parce qu'elle maintient la probabilité que le regard de l'autre demeure traversé par une promesse de fraternité. Salah Al Hamdani

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Pas de profit sans victime

Il n'y a pas de temps sans gris sur les cheveux. Il n'y a pas de vendeur, de banquier, de soldat honorables. Il n'y a pas d'arme innocente. Il n'y a pas d'argent propre, pas de profit sans victime. Il n'y a plus d'oasis au milieu du désert mais des pompes...

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Je me pensais... (France)

... je me pensais comme une chose qui existe quand on peut la nommer parmi d'autres. Mon nom y suffisait; un surnom m'établissait. C'est de ce désert que je viens. Je prétends sans la moindre fierté que je ne suis qu'un homme plein de questions et digne...

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Ils ont dit

J'ai choisi de vivre comme un chien, je resterai donc un chien, je serai pauvre, je continuerai à peindre et je demeurerai un être humain - au sein de la nature. Celui qui tourne le dos à la nature, celui-là en arrive vite à ne plus distinguer le blanc...

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