Ils ont dit
Si nous abordons les choses par leurs différences, même le foie et la rate sont aussi éloignés que les villes de Ch'u et Yueh. Si nous les abordons par leurs ressemblances le monde est un. Chuang Tzou
les mots de la vie
Si nous abordons les choses par leurs différences, même le foie et la rate sont aussi éloignés que les villes de Ch'u et Yueh. Si nous les abordons par leurs ressemblances le monde est un. Chuang Tzou
Vous êtes mort, je ne sais rien de la mort des hommes, rien de la goutte d’eau qui renverse la figure et la dilue en Dieu. Dieu lui-même qu’est-il, le néant ou la roche ? la structure de l’ombre, le suprême reproche, et peut-être à peine notre interrogation...
J ’écris pour ajouter de l’eau au sable du désert, la luciole d’un mot dans la nuit du silence. Chaque passage à la ligne est le saut d’une truite qui rêve de voler. Lorsque j’éteins ma lampe, un autre quelque part rallume sa chandelle. Les hommes dans...
Vagabonde des mers et de l’Asie centrale Je sais, d'expérience, que courir le monde ne sert qu'à tuer le temps. On revient aussi insatisfait qu'on est parti. Il faut faire quelque chose de plus. La Voie cruelle Paris n'est rien, ni la France, ni l'Europe,...
Comme les feuilles le Temps aussi se décompose comme au compost les herbes comme en terre les corps –enfouis– Mais dans la décomposition du Temps il y a de l’éternité immanente et de l’attente d’Eternité dans les âmes –séparées– Dans le grand compost...
À mes ex consœurs et confrères de Radio Canada. Également à ces jeunes journalistes de la salle des nouvelles TV et Radio. Depuis un peu plus d’une année je me sens agressé, par ceux et celles qui furent des confrères, des consœurs, à Radio Canada, également...
Ce monde est une montagne. Nos actions sont un cri dont l’écho toujours nous revient. Rumi Mathnawi livre premier
C’est quand il se rend à la mer et que le paysage solaire dévaste sa peau et que ses mains démêlent les parchemins de sable et que son corps est enduit de lumière qu’il sait l’orgueil de la vie, l’orgueil d’entreprendre l’instant, l’orgueil de tracer...
J ’ai rentré mes pieds et mes mains dans une phrase et j’essaie d’en sortir. J’ai des voyelles plein les yeux. J’ai posé mon front contre la page. Les mots pataugent dans mes chaussettes. Les mots s’usent à force d’être dits comme de petits hommes débranchés...
Je voyage pour qu’on perde ma trace. C’est pour qu’on la retrouve que j’écris. Pierre Foglia