Ils ont dit
Si vous oubliez ce que vous êtes et dans quelle vie vous voulez être, n’espérez d’autre sort que celui d’une marchandise bonne à être jetée une fois franchi le poste de péage. Raoul Vaneigem
les mots de la vie
Si vous oubliez ce que vous êtes et dans quelle vie vous voulez être, n’espérez d’autre sort que celui d’une marchandise bonne à être jetée une fois franchi le poste de péage. Raoul Vaneigem
Trop peu de dire que les gardes-barrières laissent filer l’éternité qui berce notre planète orange Trop peu de dire qu’il est des villes qui s’en vont comme des oiseaux pour ne plus revenir Trop peu de dire qu’il n’y a plus de forêts en Marche Dans le...
Je veux représenter la vie, des nœuds du bois aux nœuds coulants, de la poigne à l’étreinte, de la peau de vache au cuir des bottes, de la peau d’ours aux vêtements de soie, de l’étoile qui tombe à la sève qui monte, du théâtre des ombres à la lumière...
Un jour le Y têtu comme un Turc s'aperçut qu'il était le seul immigré dans l'alphabet il frappa au volet du Z pour lui demander d'où il venait un Z pressé comme un zèbre ne l'écouta pas un Z fainéant comme un Zéro s'endormit mais le Z zentil comme Zorro...
Il me faut aller vite dans tous les sens parce que partout autour de moi des femmes qui vont mourir se donnent à des hommes dont la mort est certaine. Jacques Becker
Derniers Saluts ce soir ceux que je t'envoie n'ont pas de fin pas plus que mes salut salut à Pas question que les transmette la divine diligence. Tournant de l'œil s'effondrent les violettes que le temps tiède a trop étreintes c'est légitime il est resté...
A la mémoire de Jean Sénac et de Tahar Djaout Un homme beau est mort qui signait d'un soleil il s'appelait Sénac Jean Sénac un homme beau est mort qui signait d'une rose il s'appelait Djaout Tahar Djaout depuis toute leur enfance est morte pour le monde......
L’infini, à tout homme, quoi qu’il veuille ou fasse, l’infini, ça lui dit quelque chose, quelque chose de fondamental. Ça lui rappelle quelque chose. Il en vient… Henri Michaux
Je viens à toi comme un chevreuil vers le ruisseau. Poil dressé, écume à l’âme, je brame, je t’appelle, je crie. Je voyage vers ta main, vers l’au-delà, vers toi. L'espace tout entier est notre lieu sacré. Chaque côté ouvre sur l’amour. C’est la même...
Les Blancs se moquent de la terre, du daim ou de l'ours. Lorsque nous, Indiens, cherchons les racines, nous faisons de petits trous. Lorsque nous édifions nos tipis, nous faisons de petits trous. Nous n'utilisons que le bois mort. L'homme blanc, lui,...