Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Pardon à René Char

Pardon à René Char

mon maître, tandis que je coule vers Armand Sully Prudhomme Un grand poète se remarque à la quantité de pages insignifiantes qu'il n'écrit pas. Il a toutes les rues de la vie oublieuse pour distri- buer ses moyennes aumônes et cracher le petit sang dont...

Lire la suite

Ils ont dit

Comment se fait-il qu'une chaudière à charbon, à fuel ou à bois, censée n'utiliser que le charbon, le fuel ou le bois, cesse de fonctionner en cas de panne électrique ? Comment a-t-on pu délibérément rendre tributaire une source d'énergie d'une autre...

Lire la suite

Une raison de vivre

N ous faudra-t-il inventer une raison de vivre pour contrer l’économie ? On n’a pas vu mes larmes. On n’a pas vu mon sang. La vie commence avec un capital d’illusions, avec la mort en supplément. Dans l’oppression de ma poitrine, un air d’ocarina (mon...

Lire la suite

Vivre

Je suis un barde fou qui naufrage des univers de papier un archéologue de la douleur un traqueur de rêves un explorateur d’imagination un plaisancier de l’inconscient un topographe de la raison. Je suis l’enfant qui désapprend le mot pour en extraire...

Lire la suite

Quand l'ombre vient

Papillon millénaire sous son cocon de peur, voyageur à la traîne, ma jeunesse a rejoint l’équilibre des rides. Quand on éclaire les façades je visite les ombres. Je suis un peu cet homme qui se mord les yeux pour les garder ouverts, le cri de cette plume...

Lire la suite

Du miel pour les ours

Du miel pour les ours

Enjambant les troncs d'arbres, les jambes des clôtures, les épaules de pierre, Richard Gamache touche du doigt le dard des abeilles dans la vulve des fleurs, la tapisserie des mûres que protègent les ronces. Poète, chanteur, musicien, conteur, Richard...

Lire la suite

Les chemins perdus

Je ne suis plus là. Je ne suis pas où vous croyez. Nombre dissous parmi les nombres, j’ai perdu ma trace. J’ai traversé la route. Je suis là-bas. J’ai crevé l’écho, l’écho même de l’écho. Je suis dans l’invisible. Les mots ont pris la forme de mon corps....

Lire la suite

La dérive des bonheurs

Tu as laissé ton nounours ta peau de bébé ton avion et ton cœur d’enfant pour de l’encre bleue et une plume à fixer le savoir Tu as troqué ton impatience ta mémoire crédule tes sourires lisses et tous tes rêves à forger pour un banc d’école Là, tu as...

Lire la suite

<< < 1 2