L'horizon

Publié le par la freniere


Quand le ciel fait défaut tu ouvres l’horizon.
Tu remplis de soleil le sous-bassement de l’âme

et sers de lumière à la beauté de l’ombre.

Tu fuses dans mon corps à même tes racines.

Je vivais sans savoir en marge de mes mots.

Ton oreille redonne un sens à ma mémoire

et hisse ma parole plus haut que l’horizon.

Tu as fait un volcan de quelques étincelles.
Tu ouvres l’infini malgré les murs du monde
et ranimes le cœur au fond de la poitrine.
Je veux le feu non la cendre, le cœur non le sang.
Tu brûles comme l’eau dans l’âtre de ma soif.
Je marche maintenant et ne compte plus mes pas.
 
Le poids du monde s’allège dans nos bras
pour peu qu’on l’on soit deux à semer l’espérance.
Le germe dans la terre et l’âme dans la chair
agrandissent le temps aux confins de l’espace.
Je cours maintenant et mon souffle c’est toi.
Ton soleil dans l’eau féconde l’horizon.

Publié dans Poésie

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