Ton corps est la plus belle demeure

Publié le par la freniere

Ton corps est la plus belle demeure, plus encore que l’imagination. Tous tes baisers se rendent jusqu’ici. Je dors enfoui dans tes caresses. Aucune ombre ne peut s’y installer, aucun nuage. Il n’y a que la lumière que tu portes, l’amour que tu donnes, l’infini qui t’habite. Je me réveille plus vivant. Avec mes cris de colère, mes rêves impossibles, mes espoirs d’enfant, je n’écris rien d’autre qu’une lettre d’amour.

 

Le ciel prend son bain dans chaque pas que tu fais. Tu grandis en moi un peu plus chaque jour. Je n’attends rien des choses ni des hommes. J’attends tout de toi. Même habillée, tu es une lumière nue, la plus belle maison, une route infinie. L’amour n’a pas de passé. Il est un feu perpétuel. D’avoir dans ma vie rencontrée, ne fut-ce qu’une fois, une femme telle que toi, m’empêchera toujours d’être désespéré.

 

Nous sommes un orage dans les bras l’un de l’autre, des éclairs de génie, des cœurs qui s’allument pour éclairer la nuit. Ta flamme s’agite au moindre petit vent mais ne s’éteint jamais. Je m’allège avec toi. Je marche sur la mer. Le pire des croissants a le goût du bonheur. Même le café froid me fait battre le cœur. J’ai trouvé où poser mes racines. Chacun de nous est le sol de l’autre. Je m’abreuve en toi jusqu’à trouver la source.

 

Le vide attend son plein, la page son crayon, la vitre son reflet. Je n’attendais que toi. Ce que nous sommes nous unit. Les mots semblent plus purs quand je les dis pour toi. Il y a plus de ciel dans ton cœur que je n’en trouve dans l’espace. Tu prends toute la place. Je te rencontre à tous les carrefours. Je ne distingue plus ma chair de ta peau. Tes yeux de menthe fraîche éclaircissent ma vue. Affamée de caresses, lorsque ta main s’arrête la mienne recommence. Nous nous aimons complets, soudés par l’infini. Je viens vivre dans ton cœur pour n’en plus ressortir.

 

Tu sèmes des tisons au milieu de la neige, le soleil du sud dans les étoiles du nord. Tu as des yeux qui s’ouvrent pour trouver la lumière, des ultrasons dans l’âme détectant l’infini, des éclairs de bonté accompagnant l’orage. Tu greffes dans la terre des racines célestes, des mains au bout des bras, des caresses à chaque doigt. Tu danses avec les loups, la lune et les étoiles. Tu parles aux esprits comme on caresse un chat et fais mûrir l’enfance aux joues de pommes rouges. Tu donnes de l’eau fraîche au sable du désert, une accolade aux anges, un arc-en-ciel au vent. Tu fais pousser des fleurs dans la demeure du réel. Tu fais pencher le monde. Tu fais penser les pierres. Tu panses les blessures. Tu dépenses en pain la monnaie d’or des blés. Tu agrandis la page où s’écrivent nos vies, où se dessine un cœur plus large que la mer. Tu regardes le monde comme on traverse un pont, comme on saute le mur, comme on vole en rêvant. Tu es ce que tu es. Je ne rêve pas, je t’aime.


Publié dans Prose

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