Parfois
il m'arrive
parfois de te voir
je m'approche de toi
mais étrangement
tu es là sans l'être vraiment
je m'approche de toi
j'effleure ta peau
encercle tes cils
caresse tes lèvres
mais comme un vol d'oiseaux fous
ton corps se fane en un millier de fragments
puis tu t'en vas
tu te réveilles et je meurs
je ne subsiste que
dans la demeure de tes rêves
Umar Timol