Copie conforme

Publié le par la freniere

 

Après l'école, l'usine, le bureau, la vaisselle,

les rêves préfabriqués,

le cerveau débranché,

le cœur sous perfusion,

le souffle court à compter la monnaie,

copie conforme dans l'huile du travail

et les bruits inutiles,

s'être levé matin sans se sortir des limbes

et tourner dans sa cage,

couvert d'échecs et de petites créances,

mourir à l'hôpital d'avoir perdu son temps

déjà payé d'avance.

 

 

Publié dans Poésie

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