Fayoum

Publié le par la freniere

Là où quelqu'un n'a plus d'yeux
quelqu'un pleure

là où la chair ne ressent rien
reste la douleur

là où l'espace est sans limites
un cœur s'étouffe

est-ce tout, faut-il
qu'on imagine dans l'obscur ce qui transcende

l'obscur, c'est moi
cette chose dont on dit qu'elle n'est qu'une ombre

j'ai peur
de ne mourir jamais.

 

Claude Esteban

 

Publié dans Poésie du monde

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