Je ne savais pas

Publié le par la freniere

Je ne savais pas que pour vivre
il fallait un frigidaire
une machine à laver
et même un appartement.

J'ignorais que la poésie
se vendait aux enchères
après mise à prix d'un style
d'un idéal ou d'un scandale.

On m'avait dit que les images
pouvaient être surréelles
ou réelles mais toujours
avec nos sentiments les meilleurs.

Je n'ai pas de sentiments meilleurs
rien que l'odeur du pré sauvage
sous le ciel sans étoiles
où j'ai vu l'ange de l'orage
et deux ou trois éclairs d'amour.

André Dhôtel

Publié dans Poésie du monde

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