On s'obstinait

Publié le par la freniere

On s’obstinait

à renforcer des digues


à haler un monde d’encre et de silence.

 

On osait parler aux étrangers


qui peuplaient nos songes.

 

On disait ces ailleurs 


et ces mille riens qui comblaient le vide.

 

Sans doute

rien ne nous sera donné

ce murmure de nos âmes


qui effraie tant


et s’indure en l’autre

nous en éloigne un peu plus encore…

 

Agnès Schnell

 

Publié dans Poésie du monde

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