Une brindille d'espoir

Publié le par la freniere

 

Le passé passe la main et se mêle au futur.
Le temps brûle ses doigts au contact du sang.
La gorge d’un oiseau  couve les œufs du chant.
Le nombril des saisons  se laisse caresser.
La fleur n’a pas besoin de mots, elle sent bon.
Quand on s’éveille pour reprendre les rames,
la barque du sommeil continue sa dérive.
Le fleuve de ma vie est fait d’encre et de mots.
J’y navigue à l’estime sans connaître la rive.

Des murs d’une maison qui se nomme le monde,
je garde la lucarne et l’escalier de secours.
J’habite les bourgeons et le nid des oiseaux,
le miel des abeilles et le parfum des rues.
Je prendrai ma retraite dans un château de sable.
J’écris sans dictionnaire avec de grands gestes.
Je cherche, libre et fou,
une brindille d’espoir dans les fagots du cœur.

 


Publié dans Poésie

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