À l'impératif

Publié le par la freniere


Au milieu des klaxons
je détisse à l’envers
le vieux pull d’Ariane
pour retrouver les prés.

De la laine à la source
je broute l’herbe nue
qui me sert de papier.
Le bleu du ciel m’appelle
par la fenêtre ouverte.

Les cent pas dans ma tête
font la ronde en dansant.
Mes idées à fleur de peau
affleurent en caresses.

Face aux rêves perdus
la même vague se lève,
la même rage de vivre.

Je conjugue le temps
à l’impératif du désir

et mon verbe à l’espoir.





Publié dans Poésie

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
E
" Je conjugue le temps à l'impératif du  désir"Quelle belle trouvaille, je garde ces mots pour aujourd'hui..Très belle journée !;-)