Francopolis
Le Francopolis de janvier est en ligne.
La chambre en désordre
Je marchais de l’aube jusqu’à l’aube
La ville dormissante, le ciel introuvable
Des squares cachés sous les portes cochères
Je te cherchais
D’autres loups venaient
Des sourires rugissants au bout de leurs doigts
Des manteaux longs pour éteindre le froid
Mais c’est toi que je cherchais
Il fallait voir les bagages éventrés
De ceux qui revenaient
Par les rues aux arcades singulières
Et entendre les cris des femmes
Consolidant les ponts
Là où le fleuve écorchait sans relâche
Les flancs mous des poupées de la nuit
A force de marcher j’étais maigre
J’avais perdu mes détails
Mes yeux s’étiraient s’étrécissaient
Tant je te cherchais
Les bassins des jardins se vidaient
Les enfants se pressaient sur le bord
Rugissant des voiliers au bout de leurs doigts
Sans savoir que je te cherchais
Puis ma peau a reconnu ta peau
L’espace s’est solidifié
La chambre s’est reconstruite
La dernière ecchymose a glissé sous le lit
Tu savais que je te cherchais
de la nuit
A force de marcher j’étais maigre
J’avais perdu mes détails
Mes yeux s’étiraient s’étrécissaient
Tant je te cherchais
Les bassins des jardins se vidaient
Les enfants se pressaient sur le bord
Rugissant des voiliers au bout de leurs doigts
Sans savoir que je te cherchais
Puis ma peau a reconnu ta peau
L’espace s’est solidifié
La chambre s’est reconstruite
La dernière ecchymose a glissé sous le lit
Tu savais que je te cherchais
Heloise Cerboneschi