Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

La renarde

Depuis des jours elle est proche de la ville. Elle doit avoir faim, les hivers sont rudes. Certains l'ont caressée dans le sens du poil, ont donné de la nourriture, des mots, des sourires, une sorte d'attendrissement. Après tout, les hommes ne sont peut-être...

Lire la suite

André Blanchard

André Blanchard

Soyez rassurés, sa disparition ne troublera pas le barnum tonitruant de la rentrée littéraire. L'écrivain et mémorialiste André Blanchard est mort comme il a vécu, discrètement, loin de Paris et des salons. C'est à Vesoul (Franche-Comté), où ce misanthrope...

Lire la suite

Passeur de vies

à Tara Il n'y aura pas d'image trompeuse juste l'encre du souvenir effacée par des doigts ou par des pattes amoureuses et maladroites Il n'y aura que l'esquisse de la chaleur de ton coeur posée sur mes genoux comme un don sans demande de retour J'ai beau...

Lire la suite

Peu avant la dormance

Le froid s’installe dans les mots. Leurs braises meurent dans la nuit. Il faut retrouver l’âtre, mettre plus d’âme dans l’être, recommencer à devenir lumière. Quelques feuilles s’accrochent encore aux branches. Certaines résisteront même à l’hiver. La...

Lire la suite

Les cris des animaux

Il est bien évident que l’œuf a précédé la poule. Les cris des animaux ont précédés la parole des hommes. D’ailleurs quiconque assiste à un match de foot ou de hockey se rend compte que les hommes en reviennent vite aux borborygmes des gibbons. Même chez...

Lire la suite

Pour que la vie continue

J’écris pour que la vie continue même si je me morfonds dans ce trou noir qui avale tous les peuples qui s’obstinent à ne pas relever la tête. Ces petits peuples qui fascinent tant Gérard Bouchard, ils sont peut-être la réponse aux folies des grandes...

Lire la suite

Don Quichotte

Le chevalier de l’éternelle jeunesse Suivit, vers la cinquantaine, La raison qui battait dans son coeur. Il partit un beau matin de juillet Pour conquérir le beau, le vrai et le juste. Devant lui c’était le monde Avec ses géants absurdes et abjects Et...

Lire la suite

Avec la révolte

Ce que l’on méprise nous ressemble souvent. La barbe pousse encore dans les charniers du monde. Les dépouilles ont des ongles égratignant l’abîme. À chaque jour, des hommes dorment sur les passages cloutés. Des forêts meurent sous les caterpilars. Des...

Lire la suite