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Que reste-t-il ?

R estera-t-il assez de maringouins pour les oiseaux, de plancton pour la mer, assez d’amour pour les hommes ? Restera-t-il assez de mots pour faire l’inventaire, assez de mine dans le crayon, de poissons dans l’eau et d’épines à la rose ? Le monde quitte...

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L'odeur de l'eau

La paix, je la demande à ceux qui peuvent la donner Comme si elle était leur propriété, leur chose Elle qui n’est pas colombe, qui n’est pas tourterelle à nous ravir, Mais simple objet du cœur régulier, Mots partagés et partageables entre les hommes Pour...

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Cette stupeur

Écrire, ce soir, est une douleur. Une aiguille fine plantée dans mon poignet, que le regard ne saisit pas. Le nœud des noirceurs serre les mots. Dehors, la gorge des neiges resplendit mais sa beauté ne touche pas mes doigts. Je ferme ma journée où le...

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Printemps des poètes La Colle s/Loup

organisé par : la revue littéraire "La Voix des Autres" et le collectif DANGER POÉSIE en partenariat avec la Mairie de La Colle s/Loup Samedi 19 mars 2011 (de 14h à 23h30) Avec : le poète genevois Albert Anor, invité d'honneur, entouré de nombreux poètes...

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Une fêlure

L ’homme se reconstruit autour d’une fêlure, glace dehors, feu dedans. L’histoire des hommes n’est plus qu’affaire de chiffres, de rendements, de profits. Dans le vent du néant, la lumière du coeur n’est plus qu’une étincelle, une flamme d’allumette....

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Après

Mes yeux je les donne à qui regarde la mer dans la ville mon cœur je le donne à une femme qui le finira à force d’aimer mon crâne je le donne à la médecine les étudiants l’appelleront Oscar beau cas de soudure osseuse et quel sourire étrange Gérald G...

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Aphorisme du jour

Quand la peur disparaît, les tyrans plient l’échine. Le vrai courage du peuple est de rester debout face à l’attrait de l’argent et la voix des prophètes. Seuls la bonté et le sens du partage peuvent sauver le monde.

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Le trou

L'aveugle a tendu la main vers la rose. J'ai regardé cet homme de près, mieux, je lui ai dit, et il m'a répondu que dans l'oeil il avait un trou gros comme une épingle qui laissait passer la lumière. De temps en temps, quand ça valait la peine. J'ai souri...

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