Aphorisme du jour
Ceux qui prient sans pudeur ne connaissent pas le ciel. Il leur faut un veau d'or.
les mots de la vie
Ceux qui prient sans pudeur ne connaissent pas le ciel. Il leur faut un veau d'or.
Ce matin les mots forment des andains sur la page. Je devrai les ratisser à la herse du sens. J’écris comme un vieux paysan qui a perdu sa terre. Un tracteur poussif, un cheval de bois, une brouette brinquebalante me servent tour à tour de crayon. Les...
Il m’arrive de parler avec des larmes dans la bouche. Plus proche des parias que des chefs de file, j’ai peur de mes frères, d’être en deçà du vrai. J’ai peur de l’espoir aspiré par l’abîme, abimé par la ville. J’ai peur d’être lâche devant la vérité....
Revue semestrielle Mortibus. Critiques du capitalisme incarné. Directeur de publication : Fabien Ollier. Adresse : 5 place publique 60420 Dompierre Tel : 03 44 51 35 88 e.mail : fabien.ollier@wanadoo.fr site : http://mortibus.free-nux.org Manifeste :...
25 ans exactement après le film "À Saint-Henri le cinq septembre", voici : LA POÉSIE PREND LES PARCS # 5 (C'est la dernière!) MERCREDI 5 SEPTEMBRE À 17H30 au Parc de la Polyvalente St-Henri aussi appelé le Parc de la Ferme-Brodie (à 30 secondes du métro...
L’homme s’est trop longtemps prosterné devant les chaînes. Il n’entend plus le vent qui souffle dans les chênes. Il ne respire plus qu’un air boiteux. Les bras des statues sont devenus civière. Le fil du temps est devenu licou. La rose a oublié de nourrir...
Les feuilles en automne jettent leurs prières sous nos pas. C’est un tapis qui vole avant de se poser. Elles n’iront plus chanter à l’école des branches. Entre les bras du feu, un petit tas de cendres se prépare à renaître, quelques mots, une phrase,...
Il n’y a pas quatre évangiles – mais cinq -. Cinq saints : Matthieu, bien sûr, le discoureur. Marc, l’abriéviateur. Et Luc, le «cher médecin». Et Jean, le témoin aimé. Mais il y aussi Glinglin – Saint Glinglin. Un jour, j’écrirai à Dieu. Dieu nous demande...
Juste une fois. Juste assez longtemps pour happer les mots, ferrés à nos langues. Vous pensez à nous maintenant quand sur la terre vous vous agenouillez quand vous singez le sacré touristes passagers de nos âmes. Avec des mots vous peignez vos visages,...
L’élu du chaos « Et la conscience de plus en plus terrible Sévit. Elle exige un énorme tribut. » Anna Akhmatova. Ces deux vers de la grande poétesse russe, dont il traduira le « Requiem » en 1966, s’appliquent parfaitement à Paul Valet qui paya le prix...