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poesie

Un instant

La vie court à la mort avec les pieds des hommes. Elle s'ouvre à l'infini avec la peau des fruits. Si je n'abdique pas, c'est à cause d'un loup, d'une abeille, d'un mot, d'une vague odeur de menthe, des sentiers d'herbe verte qui prolongent mes jambes....

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Toujours présente

S'il pleut quand tu es là, il fait encore soleil. Quand je parle aux oiseaux, aux arbres, aux éléments, c'est ta voix qui répond. Quand j'écoute le vent, c'est ta bouche qui remue. Quand je touche à l'été, c'est ta peau qui frémit. Quand je regarde l'eau,...

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Ta lumière

Ta vie me console de tout, de toutes les autres vies possibles et impossibles. Ta voix me console des hommes. Ta morsure me console des tortures. Tes poignets me consolent des menottes. Tes yeux me consolent des ruines. Ton jardin me console des villes....

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Le labour

Je vis sur le crédit sur le bras sur l’amour ma table des matières offerte aux quatre vents le rêve toujours tendu au-dessus de mes forces et l’âme se hissant au-dessus de ses moyens Quand je mourrai dans le trou sans un sous sans un rond je porterai...

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Un instant

La vie court à la mort avec les pieds des hommes. Elle s'ouvre à l'infini avec la peau des fruits. Si je n'abdique pas, c'est à cause d'un loup, d'une abeille, d'un mot, d'une vague odeur de menthe, des sentiers d'herbe verte qui prolongent mes jambes....

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Les aiguilles du monde

Des hommes de proie des homme de foi disent la messe en mort est-il déjà trop tard sous le verre des cadrans les aiguilles du monde indiquent le malheur le désespoir clignote sur les réveille-matins faut-il que le monde soit fou pour un soldat de Dieu...

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Comment dire

Comment dire sans trembler le passage du vent, la moelle prisonnière d’un ossuaire de tôle, la sève que refuse le bois, le mot qui manque au bout de chaque phrase, l’endroit du livre où il manque l’auteur, les pieds nus prisonniers des souliers, les pas...

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N'importe quoi

On peut faire n'importe quoi dans un petit poème prendre le train ou l'ascenseur faire des signaux de fumée tremper dans l'eau mordre une pomme ramasser des cailloux qui ressemblent à nos rêves je me contente d'écrire je t'aime

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Les nécessités

Chaque jour d’usine est un anneau de plus aux chaînes du prisonnier. Est-il nécessaire d’enterrer les Noirs sous la botte des tyrans, que le sang des enfants gicle des mitraillettes pour tranformer l’Afrique en cave à diamants ? Est-il nécessaire pour...

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J'apprends

En regardant le paysage j’y cherche mes repères. L’homme gagne à rester humble face à la beauté du monde. J’ignore tout de la vie. J’apprends l’éclair et l’ombre par la pupille et la paupière. J’apprends la poussière et la peur par le pas des fantômes....

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