Le lac William
Certains matins, le lac se transforme en nuages. On s’y enfonce dans une nuit illuminée. photo: Michel Mallet
les mots de la vie
Certains matins, le lac se transforme en nuages. On s’y enfonce dans une nuit illuminée. photo: Michel Mallet
Trois territoires quotidiens, d’Estelle Clareton, Harold Rhéaume et Catherine La Frenière du 23 au 27 octobre à 20 h. à l’Agora de la danse Montréal (…) «On retrouve Estelle Clareton plongée dans une baignoire dans la pièce de Catherine La Frenière. Collaboratrice...
Qui rêve de profit emprisonne le rêve. Il prend pour une porte les barreaux de l’argent.
Je veux traîner le monde derrière mes yeux, toucher avec ses mains le corps du délit. On ne comprend pas le désert sans manger la poussière. On ne sait pas l’assiette sans façonner l’argile. Mon chemin passe par les jardins, le silence, l’odeur de terre....
On arrache la vigne, punit le vin. Le grain pourrit de n’être pas touché. Un claquement blanchit le ciel. Dans un spasme, la nuit mouille la terre. Il pleut, j’entends le ruisseau qui réfracte. L’eau engouffre ma bouche. Je vois un couteau entre le lierre...
Nous nous aimons à la folie, à la vie, à la mort. Je t’aimerai toujours. Nous avons tant de choses à faire ensemble, à commencer par nous aimer chaque jour un peu plus. Je t’envoie par la poste des anges un peu de ma chaleur, mes mains pliées en deux...
J’écris comme un canot s’éloigne en glissant sur le fleuve. Je ne veux pas réveiller les fleurs endormies, le rêve des enfants, la brume sur la rive. L’aviron effleure à peine le sillage du silence. Où l’on ferme le monde avec le pas des portes, j’ouvre...
"TEMPS QU'IL FERA DIEU LES HOMMES SE HAÏRONT..." À Nice et Antibes Le 18 octobre : "Autour de Tristan Cabral" à La Cave Romagnan, 22, rue d'Angleterre, O6000 Nice, à partir de 20h30. Tristan évoquera ses périples, ses amis poètes et son engagement poétique....
Les évènements futurs, ils existent déjà. Ils murmurent derrière la porte. Ils frappent pour entrer. Ils se répandent derrière le passé. On les voit sans les voir. Ils fuient comme des coquerelles quand on éclaire la pièce. Ils trébuchent sur les meubles....