Monique Leyrac
Monique Leyrac chante les paroles de Gilles Vignault sur une musique de Claude Léveillée. La version de Claude Léveillée
les mots de la vie
Monique Leyrac chante les paroles de Gilles Vignault sur une musique de Claude Léveillée. La version de Claude Léveillée
O n brise tant de vie à s’agiter sans cesse. On fabrique des bombes. On construit des prisons. On numérote les humains, les arbres, les oiseaux. On pollue jusqu’à l’âme des enfants. Les mots n’ont plus de bouche. Les balles de fusil font des trous dans...
Parmi le harassement des exigences, celle de ne pas s’endormir en chemin, celle de ne pas s’engourdir les sens dans l’alcool du désamour, celle de ne pas fuir la douleur évidente, ni son feu violet quand elle pénètre, ni le vulnérable et sa nudité plus...
Cette nuit Il y a comme un silence de pleine lune Et pourtant rien n’est calme Entre la cascade et la mer La peur du noir primitif Fait craquer le sable volcanique Il crépite dans l’ombre Feu de joie ou terreur nocturne Rien n’apaise l’épaisseur de l’air...
J e reste sourd aux ordres mais souris aux aveugles. Un oiseau gratte la poussière. J’essaie de l’imiter sur une page blanche. Le vent a mis ses gros sabots, la pluie sa robe écourtichée. Les fougères s’affolent dans l’entrecuisse des forêts. Le soleil...
Le plan nord : le sous-développement érigé en système L’auteur est éditeur et écrivain J'ai un fils dépouillé Comme le fût son père Porteur d’eau, scieur de bois Locataire et chômeur Dans son propre pays (L’alouette en colère – Félix Leclerc) Il a annoncé...
À quoi rêve t-il ? - Des gorges nues ? des syllabes fertiles ? - La chanson du bonheur ? La peau d'une femme parfumée, parfois, très légèrement salée. Vestige des temps où nous habitions les eaux profondes. - Peut-être à de grands ciels ouverts… - J'ai...
L a colère et la révolte nous empêchent de désespérer. La beauté nous apaise. La lenteur nous maintient sur le fil. Avant que le champ de la conscience se restreigne à l’écran, je regarde le ciel. Je marche avec mes pieds. J’applaudis le soleil. Je m’attarde...
Une once de Dieu coincée entre les dents, impossible de mordre sans immoler. Pierre Saunier