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L'écho de sa lumière

Il y a ce que la poésie est. Une force pour changer le monde, une parole pour esquisser l’utopie, les rêves des enfants devenus la matière du réel, un espace d’échanges perpétuels et de fraternité, le brasier de toutes les révolutions, les fusions de...

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Le Devoir: Fais ce que l'oie !

J'écris dans "Le Devoir" depuis 1964, je crois: des dizaines et des dizaines de chroniques littéraires, de textes polémiques ou de toute autre "nationalité". Cinquante ans, donc, ce qui ne doit pas être loin d'un record en quelque sorte. Quand "Le Devoir"...

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Par monts et par mots

Sous le poids de la neige, la terre respire encore. Les choses sont plus difficiles à mettre en mots. C’est plus simple en été. Les contours sont moins flous, la brume plus légère. L’encre ne fige pas dans le tube d’un stylo comme une goutte de mercure...

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Ma caissière sourire

Ça se passe à l’épicerie du village voisin. Une chaîne, là. La nommerai pas. Mais j’y vais, des fois. Faire l’épicerie. Comme vous autres, j’imagine. Y’a là des caissières comme les autres, des femmes bin ordinaires. Mais comme la chaîne est installée...

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Entre la lettre et l'esprit

écrire c'est pouvoir s'exiler en toute liberté j'écris pour ceux-là qui ne me liront jamais des générations entières poussent ma plume j'écris pour m'écouter pour me regarder penser pour ne plus être l'étranger en ma demeure pour exorciser les anges noirs...

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La volonté du simple

Sous les bombardements, comment pleurer tant de morts ? Leur âme ne quitte pas le corps. Elle se multiplie dans celle des vivants. Les mères maigrissent à vue d’œil à tant verser de larmes. Elles cherchent leur enfant sous une école en ruine. La précision...

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Adieu à la ville

Il y avait une place qu’on appelait la ville Belle hideuse entr’ouverte à la lumière des phares Plus d’un homme y a cru s’acharner sur la ligne Pour y sortir luisant le poisson des sous noirs Quand d’instinct la nuit folle éclaboussait les êtres Je restais...

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Incantation

Ne me pleurez pas, je saurai vivre en mendiante heureuse, en gentille bagnarde, en méridionale glacée par le climat nordique, en Pétersbourgeoise poitrinaire et méchante dans la malaria du sud je vivrai. Ne me pleurez pas, je saurai vivre en cette boiteuse...

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